Une proposition de loi pour restreindre la vente de protoxyde d’azote et renforcer les actions de prévention

Alors que la consommation de protoxyde d’azote  se développe sur tout le territoire, y compris à Saint-Étienne, ce phénomène devient un enjeu de santé publique et de sécurité.

Ce gaz, initialement utilisé dans les domaines médicaux et culinaires, est aujourd’hui répandu chez nos jeunes. Consommé pour ses effets euphorisants, il provoque des troubles neurologiques, respiratoires et cardiovasculaires graves et définitifs.

Cette consommation pose aussi un problème environnemental puisque les voies publiques sont jonchées de capsules et bonbonnes de protoxyde d’azote. L’incapacité des centres de déchets industriels à recycler les récipients contenant encore du gaz, pose en outre des problèmes de sécurité pour les personnels et entraîne l’arrêt des machines, induisant d’importantes pertes financières.

Aussi, face à un cadre légal qui n’est pas à même d’enrayer ce phénomène, un grand nombre de communes, à l’instar de Montpellier, Givors ou Saint-Denis, tentent de contenir ce fléau du mieux qu’elles le peuvent, par le biais d’arrêtés municipaux et de campagnes de sensibilisation.

Il faut aujourd’hui aller plus loin et véritablement prendre la mesure de la menace sur la santé publique que représente cette situation alarmante.

C’est pourquoi j’ai signé la proposition de loi de mon collègue Idir BOUMERTIT, Député de la 14ème circonscription du Rhône, relative à la restriction de la vente de protoxyde d’azote aux seuls professionnels et au renforcement des actions de prévention sur les consommations détournées.

 

Retrouvez la proposition de loi dans son intégralité ci-dessous :

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