Nos territoires connaissent une succession inédite d’épizooties et le monde de l’élevage fait aujourd’hui face à une grave crise sanitaire.
Cette terrible épreuve pour les agriculteurs risque d’accélérer la décapitalisation de notre cheptel’ entrainant des conséquences économiques et environnementales désastreuses.
Avec les élus du groupe « socialistes et apparentés », nous avons interpellé la nouvelle ministre de l’agriculture et lui avons fait 4 propositions pour sortir de la crise :
- Demander l’activation de la réserve de crise européenne en complément des dispositifs d’indemnisation français, comme le fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE). Le FMSE apparaît en effet insuffisant pour une crise d’une telle ampleur, puisque seuls les foyers constatés entre le 1er juillet 2023 et le 31 août 2024 y sont à ce jour éligibles ;
- Envisager la prise en charge intégrale par l’État de la vaccination pour le sérotype 8, comme c’est le cas pour le sérotype 3, ainsi que le remboursement des doses de vaccin acquises et inoculées en prévention par les éleveurs ;
- Anticiper l’évolution de la MHE en renforçant la stratégie de zone tampon vaccinale aujourd’hui limitée à la protection d’un million de bovins alors que près de 800 foyers ont été confirmés, principalement dans le Sud-Ouest mais également en Loire-Atlantique et jusque dans l’Eure ;
- Mettre en place des prêts garantis par l’Etat pour aider la trésorerie des exploitations agricoles qui subissent la crise sanitaire et de mauvaises récoltes.
Retrouvez le courrier dans son intégralité ci-dessous :