Face à l’urgence écologique, soutenons le fret ferroviaire !

J’ai signé une proposition de loi visant à promouvoir l’interconnexion ferroviaire des plateformes logistiques, le transfert modal et la transition écologique.

Le secteur des transports est à lui seul responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France. À l’aube de bousculements environnementaux majeurs, il est plus que jamais impératif de repenser nos choix en matière de transport de marchandises.

Alors que notre pays s’est fixé comme objectif le doublement de la part modale du fret ferroviaire d’ici 2030, les volumes transportés par le rail ont fortement chuté depuis 20 ans, tandis que le volume global de marchandises transporté a explosé. L’ouverture du fret à la concurrence en 2006 n’a rien réglé, et ce déclin a entraîné le report de plus de 2 millions de camions supplémentaires sur nos routes.

Or, transporter une tonne de marchandises par train émet 20 fois moins de gaz à effet de serre que par camion. Le train est ainsi 144 fois moins responsable des émissions de gaz à effet de serre que le transport routier. Le transport ferroviaire apparaît donc comme une alternative de premier plan et un choix environnemental évident.

Si aucune action décisive n’est prise, les volumes de fret continueront à être captés par le transport routier, en totale contradiction avec l’urgence climatique actuelle.

Aussi, cette proposition de loi prévoit d’interdire tout nouveau projet d’entrepôt ou de plateforme logistique sans connexion au réseau ferroviaire et impose aux propriétaires actuels de s’y relier. À défaut, une taxe annuelle pour la transition écologique sera appliquée.

 

Retrouvez la proposition de loi dans son intégralité :

Partager cet article