Pendant 3 semaines, avec mes collègues députées et députés socialistes, je me suis fortement mobilisé dans l’hémicycle, afin de démontrer qu’un autre budget est possible :
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- Un budget qui exonère d’effort les classes populaires et moyennes et soutient les plus fragiles de nos concitoyens ;
- Un budget qui met davantage à contribution les plus aisés, les très grandes entreprises et le monde de la finance ;
- Un budget qui porte des mesures de relance économique via un soutien au secteur du logement, à nos petites et moyennes entreprises et aux collectivités territoriales.
Grâce à notre mobilisation et à celle des groupes de gauche, nous avons amélioré la copie initiale du gouvernement et fait adopter 82 amendements pour plus de justice fiscale et sociale.
Nous avons notamment supprimé la hausse de la taxe sur l’électricité ; pérennisé la contribution dite “exceptionnelle” sur les super-riches ; créé une taxe sur les super-dividendes et augmenté la taxe sur les transactions financières ; indexé les moyens des collectivités territoriales sur l’inflation ; baissé la TVA sur le logement social ; défiscalisé les pensions alimentaires des familles monoparentales ; réduit le reste à charge de l’ensemble des résidents en maisons de retraite …
Parce que nous avons amélioré la copie initiale du gouvernement avec nos amendements adoptés, même si le texte restait imparfait, et que nous tenions à discuter de la seconde partie relative aux dépenses de l’État, j’ai voté pour la partie recettes du projet de loi de finances mardi après-midi.
Malheureusement, les droites et l’extrême-droite ont voté contre, conduisant au rejet du texte et donc à l’arrêt des débats sur les crédits budgétaires. Concrètement, nous ne pourrons, par exemple, ni débattre de la suppression de
4 000 postes dans l’Éducation nationale, ni de la réduction des moyens accordés à la transition écologique et au ministère des outre-mer.
Je dénonce ce contournement de l’Assemblée nationale organisé par le gouvernement et les groupes qui le soutiennent.
En lien avec nos collègues sénatrices et sénateurs socialistes, nous continuerons à nous mobiliser pour protéger les classes populaires et moyennes qui n’ont que leur travail pour vivre, faire contribuer les ménages et les entreprises les plus riches et défendre nos services publics et nos collectivités territoriales.