Ce jeudi 28 novembre aurait dû être une journée importante à l’Assemblée nationale, puisque nous y avons débattu, en séance publique, de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise.
Portant l’âge minimum de départ à la retraite à 64 ans, cette réforme a été largement critiquée par les organisations syndicales, les partis politique de gauche ainsi qu’une majorité de la population, avant d’être adoptée au forceps en 2023, via l’utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne.
Aussi, l’examen de cette proposition de loi aurait dû être le point de départ d’un processus parlementaire permettant de revenir à la retraite à 62 ans, conformément aux attentes d’une majorité de Françaises et de Français.
Cependant, le bloc central et la droite ont choisi la voie de l’obstruction parlementaire, déposant près de 1 000 amendements, la plupart à la bonne foi discutable et sans portée législative, dans le seul but d’empêcher le vote de ce texte. Il y avait par exemple des amendements visant à modifier le titre, avec des intitulés comme celui-ci :
“Réformer les retraites ? Pourquoi se fatiguer quand on peut abroger et gagner des voix en un clin d’oeil !”.
C’est dire tout l’intérêt qu’ils portent à cette question fondamentale pour des millions de nos concitoyens…
Si cette tentative n’a pas permis d’obtenir gain de cause ce jeudi 28 novembre, la bataille est loin d’être terminée. Je resterai pleinement mobilisé dans les mois à venir pour obtenir l’abrogation de cette réforme injuste.