Alors que l’Assemblée nationale renouvelle ses groupes d’études, j’ai l’honneur d’avoir été nommé co-Président du groupe d’études « Vie associative, éducation populaire et bénévolat » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Les groupes d’études sont des instances transpartisanes ouvertes à tous les députés et constituées pour approfondir et suivre des questions spécifiques, qu’elles soient de nature politique, économique, sociale ou internationale. Leur mission est d’assurer une veille juridique et technique sur des questions trop spécialisées pour faire l’objet d’un examen suivi par les commissions permanentes. Les groupes d’études sont également le lieu de discussions et d’échanges entre députés de tous bords et peuvent éventuellement donner lieu à des propositions législatives de nature transpartisane.

En France, plus de 15 millions de bénévoles s’investissent dans 1,3 million d’associations. Cette vitalité associative est essentielle pour le bon fonctionnement de notre société, y compris pour couvrir des besoins non satisfaits par les services publics. Cette richesse associative s’exprime tout particulièrement dans la 1ère circonscription de la Loire.

Or, je sais combien les acteurs du mouvement associatif attendent aujourd’hui une reconnaissance et un accompagnement par les pouvoirs publics à la hauteur des missions qu’elles assument, au service de l’intérêt général et du bien commun, de la démocratie et du vivre ensemble.

Alors qu’elles font face à des difficultés croissantes de financement, qui menacent leurs activités, je refuse de voir ce sujet abordé à travers le seul prisme comptable. Dans le cadre de nos travaux, je ferai des propositions pour redonner au mouvement associatif les moyens d’assumer son rôle de pilier de notre vie démocratique, économique, sociale et culturelle.

Dans les prochaines semaines, je proposerai à mes collègues deputé·e·s d’ouvrir deux chantiers qui me semblent prioritaires : la question du modèle économique des centres sociaux, plus fragilisés que jamais, d’une part, et la reconnaissance du bénévolat, d’autre part, tout particulièrement en lien avec la réouverture de discussions autour du sujet sensible des retraites.

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