Pour notre journée réservée du 23 janvier 2025, nous avions décidé de mettre la vie quotidienne des Françaises et des Français à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, avec des propositions concrètes qui ont pu produire de larges consensus.
Grace à la mobilisation de l’ensemble du groupe « Socialistes & Apparentés », nous avons ainsi réussi à faire adopter les cinq textes qui ont été débattus, et dont l’objectif est d’améliorer la vie des Français :
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- Instaurer un nombre minimum de soignants par patient (porté par Guillaume Garot) : cette proposition, déjà adoptée au Sénat et soutenue par l’ensemble des organisations de soignants, vise à garantir un nombre minimum de personnels soignants dans les services hospitaliers, en mettant en place un ratio “soignants par patient” effectif pour chaque spécialité et chaque type d’activité de soin.
- Généraliser le repas à 1€ pour tous les étudiants (porté par Fatiha Keloua Hachi) : construite dans une dynamique “d’aller vers” pour lutter contre la pauvreté étudiante, la proposition vise à généraliser la mesure du repas à 1€ à l’ensemble des sites de restauration du Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS).
- Agir contre les pannes d’ascenseur (porté par Philippe Brun) : injustice pour des milliers de copropriétaires et locataires qui paient des charges pour des ascenseurs qui ne fonctionnent pas, les pannes d’ascenseurs sont dans 40% des cas liées à la vétusté des équipements, mais aussi la conséquence de pratiques d’ascensoristes. Cette proposition leur fixe de nouvelles obligations : réactivité sur la durée d’intervention et le délai de règlement du sinistre, constitution et maintien de stock des pièces de rechange et mise en place des mesures de substitution en cas d’immobilisation de plus de 24 heures.
- Pas de profits sur nos tout-petits (porté par Céline Hervieu) : pour lutter contre la financiarisation dangereuse du secteur de la petite enfance, néfaste pour nos enfants comme pour les professionnels, cette proposition de loi vise à réguler l’activité des fonds d’investissement au sein des crèches, à renforcer les sanctions, jusque-là dérisoires, contre les crèches qui ne respectent pas les règles basiques de sécurité et de qualité de l’accueil, et interdire les formations intégralement dispensées à distance, sans immersion ni stage en milieu professionnel.
- Lutter contre la vie chère dans les Outre-mer (porté par Béatrice Bellay) : le sens de cette proposition de loi est de protéger le pouvoir d’achat des habitants des territoires ultramarins, en renforçant la régulation des prix, notamment sur les biens de première nécessité et de consommation courante, pour obtenir des prix équivalents à ceux pratiqués dans l’hexagone, en faisant la transparence sur les marges, en sanctionnant la non-publication des comptes par les sociétés, et en favorisant la concurrence en luttant contre la formation de monopoles ou oligopoles.
Le temps a malheureusement manqué pour étudier les textes portant sur la formation aux premiers secours en santé mentale, la création d’un dispositif de « zéro reste à charge » pour accélérer les rénovations énergétiques, et la généralisation du pass Sport.
Avec les Député·es socialistes, je resterai mobilisé, dans les mois à venir, pour concrétiser ces avancées législatives remportées à l’Assemblée.
À l’exception du texte porté par Guillaume Garot, d’ores et déjà adopté en termes identiques par les deux chambres, les quatre autres textes doivent désormais être discutés au Sénat, où ils seront défendus par les 64 Sénateurs et Sénatrices du groupe socialiste.
Le combat continue pour une société plus juste et plus solidaire !