Cela fait 100 jours que François Bayrou est Premier ministre et l’on pourrait présenter les 100 mensonges, couacs ou revirements de François Bayrou depuis qu’il a été nommé à Matignon.
Dans la période trouble que nous connaissons, avec le retour de la guerre en Europe, sa gestion désordonnée de l’Etat, son absence de vision, son manque de clarté est particulièrement inquiétante. En 100 jours, François Bayrou n’a pas seulement rompu le dialogue avec son opposition, il a perdu sa propre majorité qui déserte l’hémicycle comme nous l’avons vu depuis une semaine sur la loi narcotrafic.
Alors qu’il promettait une nouvelle méthode, il s’est distingué par une préoccupante légereté sur l’affaire Notre-Dame de Bétharram – encore commentée lundi depuis… le conseil municipal de Pau – et un inacceptable mépris vis-à-vis des partenaires sociaux dans leur négociation sur la réforme des retraites, alors qu’il promettait il y a quelques semaines une discussion “sans totem ni tabou”.
Sur ce sujet, notre position est claire : le Gouvernement doit tenir ses engagements laisser les partenaires sociaux travailler et le Parlement, ensuite, légiférer. Nous souhaitons laisser les syndicats et le patronat négocier et nous tirerons toutes les conséquences de cette négociation à son issue, au mois de juin.
Nous l’avons toujours dit, ce gouvernement est sous la surveillance des député-es socialistes et maintenant que la France dispose d’un budget, nous n’hésiterons pas à le censurer si François Bayrou ne tenait pas ses engagements.

