Alors que 7 Français sur 10 souhaitent freiner l’expansion des géants chinois comme Temu, Shein, ou Alibaba, La Poste leur déroule le tapis rouge.
En signant un “accord de collaboration logistique” avec Temu, La Poste, l’entreprise qui relie historiquement nos territoires, s’associe à l’une de celles qui y font le vide.
Chaque colis Temu est livré avec son lot de désolation :
Désolation environnementale : 9 000 tonnes de marchandises Temu, sont acheminées chaque jour en avion vers l’Europe et les États-Unis. Cela représente les émissions journalières de 2 millions de Français.
Désolation sociale : les conditions de fabrication des produits Temu sont désastreuses, impliquant parfois du travail forcé, y compris d’enfants. L’organisme de surveillance de la mode Remake a attribué la note de 0/150 à Temu dans son rapport évaluant les pratiques des entreprises de l’habillement en matière de droits de l’Homme et d’équité.
Désolation économique : chaque euro donné à Temu est un euro en moins pour nos entreprises françaises et européennes, propulsées vers la faillite.
Désolation sanitaire : 4 produits sur 5 sont dangereux pour les consommateurs, causant cancers, problèmes de fertilité et maladies cardiaques.
Je ne peux rester silencieux face à ce partenariat qui sonne comme une trahison de La Poste.
Pour ces raisons, je suis signataire d’une tribune publiée dans Libération, dont l’origine revient aux députés européens Pierre Jouvet et François Kalfon.
Avec plus de 100 parlementaires de gauche et écologistes, nous appelons La Poste à formellement dénoncer son protocole d’accord avec Temu. Cette bataille, nous devons la mener ensemble.
Lire dans la presse :
« Nous appelons à suspendre l'accès de Shein au marché européen », par les députés François Kalfon et Pierre Jouvet
Après le scandale de la vente de produits pédopornographiques sur Shein et AliExpress, François Kalfon, député européen socialiste (S&D) et Pierre Jouvet, député européen et secrétaire général du Parti socialiste appellent la Commission européenne à suspendre d’urgence ces plateformes des marchés européens.

